Le quotidien d’un globe trotteur, ça ressemble à quoi ?

Alors au risque d’en décevoir certains, faire le tour du monde ne signifie pas se la couler douce au soleil, les doigts de pieds en éventail et un cocktail à la main pendant 1 an.
Partir à la découverte du monde n’a rien à voir avec les vacances de 2/3 semaines que l’on s’organise l’été ou l’hiver.

Après 6 mois passés sur les routes de plusieurs continents, je peux vous assurer que mon quotidien n’est pas toujours de tout repos.

Non que je me plaigne, loin de là car j’adore l’aventure que je vis mais pour une fois, je voulais vous faire partager ce que pouvait être mon quotidien. Je tenais à vous donner un aperçu du voyage en mode globe trotteur.

Faire un voyage au long cours, c’est donc :

  • Avoir une certaine soif d’aventure et être ouvert sur le monde, les gens, les autres cultures et religions que les siennes. Il n’y a rien de plus excitant que de se dire que chaque nouvelle journée est une nouvelle découverte.
  • Souvent être en mouvement car je change de ville tous les 2 à 4 jours généralement. Il faut donc apprendre à s’adapter continuellement à de nouvelles situations, de nouveaux environnements.
  • Refaire son sac au même rythme qu’on quitte un lieu car ça peut vite devenir le bordel sinon. Il faut aussi apprendre à faire des lessives régulièrement car avec 5 hauts, 3 shorts, 1 jean, 3 robes et pantalons fluides, on peut vite être à court de vêtements propres. Mais, une fois qu’on a pris l’habitude, on ne voit plus ça comme une corvée.
  • Porter son produit anti-moustique en guise de parfum. Et tout le monde sait que ça sent super bon l’anti-moustique 😉
  • Planifier son itinéraire au jour le jour et c’est bien l’une des parties que je préfère car cela procure un tel sentiment de liberté. C’est si agréable de se laisser guider par ses envies ou de suivre les conseils d’autres voyageurs.
  • Ne pas avoir peur des longs trajets en bus, train, avion, auto… car qui dit tour du monde, dit budget à respecter pour aller au bout de son projet donc j’ai tendance à privilégier tous les transports qui coûtent le moins chers mais qui sont du coup, souvent les plus longs. Il faut être prêt à passer de nombreuses heures assis à observer les paysages, dormir, lire…
  • Apprendre de nouvelles langues pour mieux communiquer avec les locaux et créer des liens plus forts. Parfois c’est très folklorique lorsque tu n’as que 3/4 mots de vocabulaires dans la langue du pays et que les locaux ne parlent pas un mot d’anglais. On apprend à mimer, se faire comprendre avec les mains…
  • Ne pas avoir peur de tout négocier (même le prix de sa chambre dans certains pays) pour dépenser moins au quotidien et qui sait, peut-être prolonger un peu son voyage 😉
  • Apprendre à dormir dans n’importe quelle condition. Et oui, il faut parfois faire avec ou sans lumière, avec le bruit des autres, les sons extérieurs… J’ai appris à dormir dans un bus qui vous fait sauter toutes les 2 minutes, parfois dans des dortoirs ou piaules miteuses, sans fenêtre ou avec un lit qui ressemble à un drap posé sur de gros ressorts et qui vous laissent de belles marques dans le dos le lendemain. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne faut pas avoir peur de perdre un peu (parfois beaucoup) de son confort.
  • Apprendre à se détacher de ses repères et à faire abstractions du jugement des autres pour aller plus loin dans la découverte de soi-même et des autres.
  • Arrêter d’être dans la critique et plutôt accepter les différences d’opinion, de culture… Il ne faut pas chercher à retrouver ce que l’on a chez soit sinon, on n’est plus dans la découverte.
  • L’art de passer incognito parmi les locaux pour ne pas avoir à se faire trop embêter (surtout par les hommes, lorsqu’on est une femme seule). Et oui, on apprend vite à faire avec une garde-robe réduite, aux couleurs du pays où l’on est.
  • Etre prêt à aller vers les autres et à faire des connaissances inattendues. Les rencontres rendent le voyage encore plus magique. Vous seriez surpris par le nombre de très très belles rencontres que l’on peut faire en chemin.
  • Profiter de chaque instant, de chaque nouvelle personne rencontrée car ce sont des moments uniques qui vous aident à vous enrichir toujours plus. On est parfois surpris de l’impact qu’a pu avoir une discussion de quelques minutes avec un « parfait inconnu ».
  • Apprendre à suivre son instinct pour savoir à qui vous pouvez faire confiance ou pas. Mais de manière générale, il faut toujours rester vigilant quand aux nouvelles connaissances, sans pour autant en devenir parano. Tout le monde ne vous veut pas du mal.
  • Ne pas avoir peur de faire un voyage intérieur et à dépasser ses limites pour en apprendre toujours plus sur soi et aller plus loin dans la compréhension de l’autre.
  • Découvrir des paysages de toute beauté, des gens d’une si grande gentillesse et générosité mais aussi des plats dont les saveurs nous sont inconnues mais qui nous font tant vibrer.
  • S’émerveiller des choses les plus simples comme le sourire des enfants.
  • Se sentir vivant et heureux.

 

Alors ça vous tente ? Pourriez-vous vous lancer dans l’aventure ?

Avez-vous déjà vécu un voyage au long cours ? Quels sont vos retours d’expérience ?

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